La culture Amazigh dans le cœur des Cap’Fées
HASSI LABIED
JOURNÉE D'ACTION SOLIDAIRE
Après avoir partagé un couscous gargantuesque préparé par une dizaine de femmes de la coopérative Izourane sous une tente berbère, les Cap’Fées, repues, ne vont pas pour autant se la couler douce dans l’antre de l’école ! Si le matin, elles ont troqué leurs boussoles pour des pelles, s‘essayant à quelques heures de travaux pratiques dans la palmeraie, l’après-midi, elles lâchent tout autant leurs compagnons de route pour assister à des ateliers plus culturels.
Ce moment est l’occasion d’apporter à l’école une bonne dose d’énergie et de renouveau à travers l’inauguration de la bibliothèque, un projet de l’association caritative Cœur de Gazelles. Le directeur de l’école Abbellah baatti et Rkhya, présidente de la coopérative Izourane, remercient chaleureusement toutes les Cap’Fées et les organisateurs qui œuvrent beaucoup pour donner vie au village. Mention spéciale pour l’association Cœur de Gazelles.
Inauguration de la bibliothèque
Parmi la pile de dons récoltés le matin, les livres et les jeux trouvant leur place sur de nouvelles étagères posées huit mois auparavant, donnent une nouvelle âme au lieu. « Je suis tellement heureuse de revoir l’école et la bibliothèque qui ont évolué depuis ma journée d’action solidaire en 2013. C’est fabuleux, je sais que j’ai servi à quelque chose et aujourd’hui, c’est une étape supplémentaire », raconte Catherine de la team 273 (Catherine MINISINI / Sandra Boizot - Inside Bar Tignes), une amoureuse des livres qui compte bien donner le virus aux enfants. Après avoir trié les livres par âges, Sandra de l’équipage 229 (Laure TREGRET / Sandra MERIOT - ACTIMESURE) est fière de distribuer les livres de ses enfants. « Mes enfants ont participé, ils ont choisi les livres qu’ils souhaitaient donner. Ils ont commencé l’action, moi je la termine. C’est un bout d’eux que je laisse ici », s’émeut-elle. Quant à l’une des participantes de la team 178 (Elise FAUCHEUX / Edwige BARBEREAU - LOGIROAD), cette action a pour elle, un sens encore plus personnel « J’ai adopté l’an passé un enfant Marocain qui ne manquera de rien. Pour moi, cette action signifie beaucoup », se confie-t-elle avec une boule d’émotions dans la gorge.
À cinq minutes de là, le Musée de la culture Nomade séduit aussi les participantes avides d’histoire qui découvrent les secrets de la culture Amazigh. Enfin, plusieurs Cap’Fées ont été conviées à rejoindre les bancs de la salle de classe pour échanger des dessins réalisés par des enfants français. « Les enfants étaient surpris. C’était beau à voir », conclut Magalie de l’équipage 101 (Magalie PRADOUX CHARBONNIER / Frédérique RUS-VIOT - Nicolas Charbonnier - Vent de Liberté).
Une journée qui se termine sous le signe de l’enchantement avant de reprendre la route et de jouer dans un bac à sable géant.