L'aventure Solidaire accessible à toutes les femmes
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L'Aventure Solidaire accessible à toutes les femmes

Un espace zen au milieu du « cirque magique »

ERG CHEBBI - BIVOUAC MARATHON
ÉTAPE 5

Arrivées au Bivouac, c’est avec un mélange d’émotions que les Cap’Fées se dirigent vers les tentes berbères qui les attendent pour la dernière rencontre de ce raid. Après une étape qui a bousculé les participantes, les plongeant dans des reliefs aussi beaux que subtiles, l’heure est à la détente dans un espace Zen Girly, au milieu de majestueuses montagnes.  Le réconfort après l’effort… les gilets kakis ayant déjà bien vécus.

Le Maroc dans la peau

Après un thé de bienvenue et des gourmandises pour remettre les esprits en place, les filles s’éparpillent dans les tentes pour une mise en beauté à la marocaine. Le Henné, un art ancestral berbère, remporte un grand succès. « Je l’attendais depuis le début du raid, sans savoir si cette rencontre aurait lieu », lance Magalie de la team 289 (Isabelle VERDIER / Magalie GUERINET - ALLEZ & CIE). Une tente plus loin, un dessin fleurit sur la peau d’une Cap’Fée, avec beaucoup de poésie et de précision. « Je m’en remets aux mains de l’experte et à son imagination », explique Mélissa de la team 113 (Mélissa CANCIAN / Suzy BOISSONOT - SOUDA ELEC), qui ancre le Maroc sur sa jambe de manière éphémère. Cette fois, les Cap’Fées, qui partagent avec émotion et en silence ce moment entre femmes, laissent la possibilité à l’une des 8 marocaines, sous les tentes disposées en arc-en-ciel, d’exprimer son art. La poudre fabriquée à partir de feuille de thé, de citron et d’eau, trace ainsi des symboles, un souvenir du Maroc que les aventurières pourront exhiber en rentrant.

Troquer le gilet pour une tenue traditionnelle

Au centre d’un autre espace, une vingtaine de tenues traditionnelles trônent sur les tapis. Karine de l’équipage 235 (Isabelle MARREC / Karine COUSIN - Yvounet) a troqué son gilet pour une robe qui se porte à l’occasion des fêtes. « On voit que les femmes marocaines prennent soin d’elles. Elle m’a habillé presque comme si c’était un cérémonial. On a pu échanger quelques mots. Et je me laisse porter par l’ambiance ». Selon Rkhya, présidente de la coopérative Izourane, qui est là pour chapeauter son équipe et assouvir la curiosité des participantes :« Le blanc est en général porté par les jeunes femmes, le noir pour les femmes d’âge mur ».

Un peu plus loin, le duo 209 (Eva AGASVARI / Angélique GRIMBERG), est heureux d’arriver, un kilo de poussières sur lui. « Ça fait du bien de profiter d’une rencontre. Et le chèche brodé rose pourpre avec notre prénom en berbère est vraiment magnifique. C’est un souvenir qu’on peut garder longtemps ».

Des étoiles plein les yeux, les participantes en profitent pour s’échanger les anecdotes de la journée avant de passer une dernière soirée au beau milieu du désert.

Texte par Jennifer Legeron, photos Julie Clément et Nicolas Jahan
2019-10-17T14:45:52+02:00

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