L'aventure Solidaire accessible à toutes les femmes
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L'Aventure Solidaire accessible à toutes les femmes

Une étape plus sportive

BIVOUAC MARATHON - ERFOUD
ÉTAPE 2

Après un réveil, les pieds dans le sable, un petit-déjeuner succinct pour rafraîchir les esprits après une soirée festive, il est temps pour les Cap’Fées de reprendre leur rôle. « Le réveil, c’est magique », entend-on, dès que le soleil exhibe ses premières lueurs.

Les bonnes nouvelles

7h, c’est l’heure de replier les tentes, pas toujours chose aisée pour les novices. Mais heureusement les copines sont là pour donner un coup de main. Les québécoises viennent au secours de quelques équipages français, à priori plus habituées à la manœuvre « Ça permet d’apprendre des expressions, c’est sympa », lancent-elles. Jean, chef de projet, donne le coup d’envoi en annonçant de bonnes nouvelles : les gagnantes de l’étape 1 ! Les participantes de la team 179 (Ingrid CORMERY / Julie SIBIEUDE - ridoret), pour la catégorie 4X4, et de la team 11 (Claire COLIN / Pauline COLIN - SEQUENCE PRODUCTION) pour la catégorie SSV se jettent au cou. Elles n’en croient pas leurs oreilles. « Qu’est-ce qu’on a fait pour mériter ça ! Nous sommes parties les dernières et nous arrivons les premières ! », s’exclame l’équipage 179. Une larme de joie coule aussi sur les joues de Claire, équipage 11.

126 km de bonheur

Pour cette deuxième étape, ce ne sont pas 35 km de bonheur qui attendent les Cap’Fées comme hier, mais 126 km. « On est au taquet ! Notre objectif de la journée : on continue de lire le road-book à deux », explique l’équipage 76 (Sidonie BEAUMONT / Pascale LJUNG - Lapeyre de Rouen). De son côté, l’équipage 288 (Stéphanie TRUDEL / Isabelle CARRIER - Dolbec International) se lance un challenge. « Faire mieux qu’hier », crie à la vitre, Stéphanie, toute pétillante. Quant à l’équipage 135 (Angélique MAILLET / Hélène HOUAS - Capfinances), le duo reste confiant pour ne pas ajouter des kilomètres au compteur « Lors du stage, on a fait le pire. Là, c’est de la rigolade, enfin presque ». Les sourires se lisent sur les lèvres des Cap’Fées, qui se donnent, pour la plupart, qu’un seul mot d’ordre : se faire plaisir.

Les premiers émois

Les équipages se lancent sur une longue zone roulante, avant de s’amuser sur des dunettes. La traversée de l’Oued Rheris annonce les premiers émois avant de rejoindre une zone de Khetara (des puits reliés) qui dévoile au loin des reliefs lunaires, tels des soufflés au chocolat. Des paysages qui laissent les Cap’Fées sans voix ou… sans voie. « On jardine beaucoup, aujourd’hui, on adore faire du slalom, mais on en prend plein les yeux », détaille Laurence de la team 350 (Laurence BULLOT / Amelie BESANÇON - MASFIP (27 Evreux)).

Si certains équipages ont fait un peu trop confiance à leur compagnon de route, comme en témoigne la team 135 (Angélique MAILLET / Hélène HOUAS - Capfinances) « On s’est fait une frayeur, sur une dunette, la descente était peu raide », d’autres ont préféré l’entraide. « Nous étions coincées dans les dunes, et de bonnes âmes ont poussé notre véhicule », sourit Aurélie de la team 116 (Aurélie OLLIVIER / Giuseppa GABIOUD - PRODELEC' CH). Puis, la route parsemée d’herbes à chameau ne fait pas de cadeau. « Je n‘ai pas hésité à foncer dessus, mais j’ai eu peur pour mes roues », lance Julie, 200 (Julie GENEVOIS / Mathilde GRAS - VILLAVERDE MONTCEAU). « Oui, il faudrait qu’il passe l’aspirateur », dit Guiseppa avec un rire franc.

Un peu de solidarité

Le raid, c’est pour beaucoup de Cap’Fées l’occasion de se prouver qu’elles ont l’âme aventurière et montrer aux autres de quoi elles sont capables. C’est aussi un moment entre filles, où la solidarité est de mise. Premier tankage du raid, c’est l’équipage 206 (Sylviane BERTRAND / Sandrine ROUZAUD - CREDIT MUTUEL LES CAMOINS), qui trinque. « L’équipage devant nous a ralenti et on s‘est retrouvées coincées ». L’équipage 111 (Emilie LE MEUR / Vanessa LE JEUNE) les a délivré en les tractant « On ne va pas les dépasser et les laisser comme ça, sinon il va y avoir une mauvaise ambiance au bar ce soir », lance Béatrice.

Il est temps aussi de souder les premières amitiés, lors d’un déjeuner dans le sable. « Avec quelques équipages, on s’attend, on s’entraide », explique la team 116 (Aurélie OLLIVIER / Giuseppa GABIOUD - PRODELEC' CH).

L’extase de la balise rose

À la dernière balise, c’est l’effervescence. La balise rose a le don de faire rougir les filles de bonheur. « On l’a fait et tout ça sans faire le stage ! » s’exclame l’équipage 136 (Sandrine ICARD / Corinne LAMBERT - MAIRIE DE SAINT CHRISTOL D'ALBION). De son côté, l’équipage 200 (Julie GENEVOIS / Mathilde GRAS - VILLAVERDE MONTCEAU) est fier. « Ça roule comme sur des roulettes. Une des boussoles nous a lâchée, il a fallu apprendre à utiliser l’autre, mais, au final on est au top ! »; Certaines Cap’Fées, ont d’ailleurs le sens de l’orientation affûté. « On est pile-poil, niveau km » s’extasie la team 288 (Stéphanie TRUDEL / Isabelle CARRIER - Dolbec International).

Une étape plus sportive qui prépare les Cap’Fées à plus corsé.

Texte par Jennifer Legeron, photos Julie Clément et Nicolas Jahan
2019-10-07T12:49:03+02:00

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